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SSRQ FR I/2/8 133.20-1

Sammlung Schweizerischer Rechtsquellen, IX. Abteilung: Die Rechtsquellen des Kantons Freiburg, Erster Teil: Stadtrechte, Zweite Reihe: Das Recht der Stadt Freiburg, Band 8: Freiburger Hexenprozesse 15.–18. Jahrhundert, par Rita Binz-Wohlhauser et Lionel Dorthe

Citation : SSRQ FR I/2/8 133.20-1

Licence : CC BY-NC-SA

Jean Jolion Sohn / fils – Interrogatoire

1647 décembre 3.

  • Cote : AEF, Thurnrodel 14, p. 480–483
  • Date : 1647 décembre 3
  • Support d’écriture : Papier
  • Langues : français, allemand

Texte édité

JaquemardLieu : , 3ten decembrisChangement de langue : latin 1647Date : 03.12.1647

HrAbréviation großweibelÀ l’original : groß1
HrAbréviation ReynoldtPersonne : , junkerÀ l’original : jr von TornyPersonne :
TechtermanPersonne : , SchallerPersonne :
Des GrangesPersonne : , VonderweydtPersonne :

[...]Non-pertinence éditoriale2

[p. 481]Saut de page

IbidemChangement de langue : latin im CrottonLieu :

SolvitÀ l’original : ßChangement de langue : latin.Ajout dans la marge de gauchea
Jean Jolyon le jeusnePersonne : , fils du meusnierTerme : de FarvagnyeLieu : , qui a esté accusé par le supplicié de CorbierezLieu : 3 d’avoir esté a la secteTerme : avec luy au GybliauxLieu : , dit en premier n’estre aucunement sorcierTerme : , et que ce pauvre malheureux luCorrection par-dessus, remplace : aby faict faux et mechament tort, sçachant bien, avec l’ayde de Dieu, qu’il n’est aucunement attaint du sortilegeTerme :  ; qu’il se constera pas [p. 482]Saut de pagequ’il soit sorty de nuict, que pour aller au moullin tout joingnant la maison ; ne sçavoir aucun secret pour faire retrouver les choses perdues.
Bien est il vray que Niclaud BersetPersonne : , qui disoit avoir perdu sa fraise sous un cerisier, le vient un jour prier d’arrester la rue du moullin, et permettre de mettre un chandelleTerme : allumee dans la lanterne du moullin, ce qu’il ne luy voullut permettre, que au preallable il sceut pourquoy, mais luy ayant dit le subject, il alla sans mal penser arrester la rue et laissa mettre dite chandelleTerme : dans la laterneCorrigé de : lanternec, puis il remit l’eau sur la rue, jusques a tant qu’elle fust bruslee et esteinte. Ledit BersetPersonne : , a ce qu’il luy dit, avoir par aprés trouvé sa fraise. La femme de Jaques VilletPersonne : , qui avoit perdu certain argent qu’elle retrouva, en avoir faict de mesme, et luy promis recompense s’il permettroit faire comme ledit BersetPersonne : , ce qu’il luy accorda sans estre aucunement recompensé. Luy le detenu lors que il se perdoit quelque chose dans leur maison, avoir aussy voullu esprouver ceste science, mais que ce fust en vain, sans aucun effect, tellement qu’il n’y adjousta point de foy.
Concernant la jumentTerme : qui s’estoit esgaree sans sçavoir, l’espace de huict joursPériode : 8 jours, ou elle estoit devenue, dit l’avoir cherchee a IverdonLieu : , La SaugeLieu : 4 et autres passages, et par aprés trouvee a SorrensLieu : , ou ce que le serviteur de ChassotPersonne : l’avoit enserree dans l’escurie, et par aprés laissé courir aux gistes dudit lieu, ou ce qu’ils la trouverent.
Enquis s’il n’a esté chez Tichtli ClerPersonne : et, faisant l’amour, luy tatté les tettons, dit y avoir vrayment esté, mais en bien et honneur, et luy tatté les mammelles au jardin, ou ce qu’il luy dit si elle le voulloit en mariage ; a quoy elle repartist qu’ouy, a la reserve touttefois que ses parens en feussent contents. S’estre ainsy separé sans luy occasioner aucun mal aux tetons, ny faire semblant de la voulloir forcer, ny chercher en deshonneur, s’asseurant bien qu’elle ne le dira pas. Et encor qu’il luy soit d–3Période : 3 années ou 4 ansPériode : 4 années aprésAjout au-dessus de la ligne avec un signe d’insertion–d advenu quelqu’incommodité a ses mammelles, n’ayant peu, par manque des embouchures et tettons, allaictant ses enfants, n’en estre aucunement la cause ; n’avoir jamais songé a luy nuire, ny a personne que soit.
Estant en oultre demandé s’ilAjout au-dessus de la lignee n’avoit cogneu charnellementTerme : Magdelaine SermoudPersonne : , et par aprés ehu affaire avec la tante d’icelle ? Dit quant a ladite tante, que jamais il a ehu f [p. 483]Saut de pageintentionAjout à la hauteur de la ligneg de la cognoistre, mais bien dite MagdelainePersonne : , qui, estant devenue enceinte, dit que l’enfant luy appartenoit, ce que estant venu a nottice au seigneurÀ l’original : sgr bailly, fut recerchéTerme : pour l’offence poCorrection par-dessus, remplace : quhur laquelle il accorda avant que l’enfant fut nay. Mais quelque temps aprés la naissance, avoir apprins de quelques femmes que dite MagdelainePersonne : leur avoit dit qu’elle craingnoit d’avoir faict tort audit detenu, que si bien icelluy l’avoit cognue, que Pierre MarmodAjout au-dessus de la ligne avec un signe d’insertioniPersonne : en avoit faict le mesme, ne sçachant a qui des deux cet enfants appartenoit.
Prie messeigneurs de pardon, soustenant estre accusé a tort pour faict de sorcellerieTerme : et autres crimesTerme : .

Annotations

  1. Ajout dans la marge de gauche.
  2. Correction par-dessus, remplace : a.
  3. Corrigé de : lanterne.
  4. Ajout au-dessus de la ligne avec un signe d’insertion.
  5. Ajout au-dessus de la ligne.
  6. Suppression : seulement.
  7. Ajout à la hauteur de la ligne.
  8. Correction par-dessus, remplace : qu.
  9. Ajout au-dessus de la ligne avec un signe d’insertion.
  1. Gemeint ist Hans Rudolf VonderweidPersonne : .
  2. Ce passage concerne un autre individu.
  3. Il s’agit de Pierre GilletPersonne : . Voir SSRQ FR I/2/8 133.16-1.
  4. L’identification du lieu est incertaine. Il pourrait s’agir de La SaugeLieu : , située sur la route allant d’Yverdon à Sorens.