SSRQ FR I/2/8 121.0-1
Sammlung Schweizerischer Rechtsquellen, IX. Abteilung: Die Rechtsquellen des Kantons Freiburg, Erster Teil: Stadtrechte, Zweite Reihe: Das Recht der Stadt Freiburg,
Band 8: Freiburger Hexenprozesse 15.–18. Jahrhundert, par Rita Binz-Wohlhauser et Lionel Dorthe
Citation : SSRQ FR I/2/8 121.0-1
Licence : CC BY-NC-SA
Elsi Tunney-Schueller, Annili Tunney, Anni Obertoos-Raeber, Anna Götschmann, Maria Ruschwil-Clossner,
Tichtli Jeckelmann-Gauch, Maria Roggo-Conte – Anweisung, Verhör und Urteil / Instruction, interrogatoire et jugement
1646 juillet 5 – 1647 mars 28.
Description de la source
- Date : 1646 juillet 5 – 1647 mars 28
- Support d’écriture : Papier
- Langue : allemand
-
Résumé
La veuve Elsi Tunney-Schueller, originaire de Tavel mais résidant à Saint-Wolfgang, est suspectée de sorcellerie, interrogée et torturée à plusieurs reprises. Elle est condamnée au bûcher. Elsi ayant cité comme témoins ses colocataires, c’est-à-dire sa fille Annili, Maria Ruschwil-Clossner et Anna Götschmann, celles-ci sont arrêtées et interrogées à leur tour.
Sa fille Annili Tunney, âgée de 10 ans, est interrogée et conduite à l’Hôpital, où elle doit être instruite par des ecclésiastiques. Le fils d’Elsi, dont le nom n’est pas connu, est également interrogé, mais il est libéré.
Anna Götschmann, fille d’Anni Götschmann-Schorderet, déjà condamnée et exécutée pour sorcellerie (voir SSRQ FR I/2/8 109.61-1), et travaillant comme domestique chez Maria Ruschwil-Clossner, avoue avoir eu des relations sexuelles avec le mari de celle-ci, et doit être mise au pilori pendant deux heures. Elle est condamnée au bannissement hors de la paroisse de Guin.
Maria Ruschwil-Clossner, herboriste, est interrogée et torturée à plusieurs reprises, mais n’avoue rien. Elle et son mari sont condamnées au bannissement à perpétuité.
La veuve Anni Obertoos-Raeber, originaire de Misery mais résidant à Guin, est également suspectée de sorcellerie, interrogée et torturée à plusieurs reprises. Elle est condamnée au bûcher. Durant son procès, Anni dénonce Tichtli Jeckelmann-Gauch et Maria Roggo-Conte.
La veuve Tichtli Jeckelmann-Gauch, de Jetschwil près de Guin, est suspectée de sorcellerie. Elle est interrogée et torturée à plusieurs reprises, mais n’avoue rien. Elle est condamnée au bannissement dans sa maison, avec permission d’en sortir pour se rendre à l’église. Son beau-frère Caspar Kilchör, qui exprime son désaccord envers la détention de Tichtli, est à son tour temporairement emprisonné.
La veuve Maria Roggo-Conte, du hameau de Wittenbach près de Guin, est suspectée de sorcellerie. Elle est interrogée et torturée à plusieurs reprises, mais n’avoue rien. Elle est condamnée au bannissement à perpétuité.