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SSRQ FR I/2/8 135.11-1

Sammlung Schweizerischer Rechtsquellen, IX. Abteilung: Die Rechtsquellen des Kantons Freiburg, Erster Teil: Stadtrechte, Zweite Reihe: Das Recht der Stadt Freiburg, Band 8: Freiburger Hexenprozesse 15.–18. Jahrhundert, par Rita Binz-Wohlhauser et Lionel Dorthe

Citation : SSRQ FR I/2/8 135.11-1

Licence : CC BY-NC-SA

Antoine Fruyo – Interrogatoire

1647 septembre 9.

  • Cote : AEF, Thurnrodel 14, p. 468–470
  • Date : 1647 septembre 9
  • Support d’écriture : Papier
  • Langues : français, allemand
  • Edition
    • Berchtold 1850, S. 512

Texte édité

ThurnLieu : , 9ten 7brisseptembrisChangement de langue : latin 1647Date : 09.09.1647
HrAbréviation großgroßweibel1

HrAbréviation ReynoldtPersonne :

CCaspar TechtermanPersonne : , StutzPersonne :

SchallerPersonne :

VonderweydtPersonne :
[...]Non-pertinence éditoriale2
[p. 469]Saut de page
IbidemChangement de langue : latin

Antheynoz FryoudPersonne : , fils de prenommee Catherine MagnynPersonne : , aagé
de environ 11Âge : 11 ans a 12 ansÂge : 12 ans , demande du deportement de sa mere et
du sien, aprés avoir par commandement de monsrmonsieur le bourgermeisterTerme :
dheuement prié les oraisons necessaires a tous chrestiens catholiquesTerme : ,
a dit que jamais il n’a rien apperceu de mal de sa mere, qu’icelle
l’avoit instruict de prier et servir Dieu, et n’entrelaissoit d’aller
pour le moings touttes les festes et dimanches ouyr la stesainte messe.

Que jamais il a dit qu’il aymoit mieux porter fiente de chevalTerme :
au col que le scapulaireTerme : , ny qu’il falloit (avec support) parfumer
les privésTerme : d’encens, et qu’on mangoit en paradis des piesTerme : et
corbeauxTerme : , mais bien qu’il yAjout au-dessus de la lignea faisoit bon estre et qu’il y vouldroit
desja estre. Ne sçait qu’on ait rien veu chez eux, si non une
fois dans la nuict, dormant avec sa mere etAjout au-dessus de la ligneb soeur, qu’il vist
sa tante, qui estant c–toutte blancheAjout au-dessus de la ligne avec un signe d’insertion–c venue proche du lict et parlé pronfondement avec sa mere, l’empoignant par le cordon de la confrairie
de JesusChangement de police
Organisation :
et dit qu’elle luy debvoit quitter certains habits,
ce que luy ayant accordé, elle, aprés y avoir demeuré environ
¼ d’heurePériode : 15 minutes, luy repondit qu’elle alloit droit en paradis et
prononçant telles parroles, disparut sans jamais la veoir du despuis. Mais en ce qu’elle empoigna sa mere par le cordon, luy fist
des marques bleues, vulgairement dites des bliods des mortsTerme : .
Et si bien de peur qu’il avoit, il faisoit le signe de la
croix, et quand et quandTerme : sa mere et soeur, si portant ceste
dite tante ne disparut avant que sa mere luy ehut accordé sa demande.
Concernant certaine herbe qu’il doit
cognoistre, dit en estre ignorant ; bien est il vray que une
certaine femme nommee PernettaPersonne : de Villar GyroudLieu : luy dit
une fois qu’elle avoit entendu des enfants de Pierre MestralPersonne : , qu’il cognoissoit de l’herbe pour gaster les enfants
dans les ventres des meres, ce qu’ayant entendu, ne tarda
de demander auxdits enfants, qui sont encorres de bas aage, s’ils
avoient dit cela de luy, lequels repartirent que non et
s’enfuirent.
S’il sçauroit que sa mere fut telle dont
elle est soubzçonnee et ehut veu d–ou apperceu quelqueCorrection à la hauteur de la ligne, remplace : quelque–d mal d’elle, le diroit promptement, sans soy laisser plus
[p. 470]Saut de pagepresser les doigt ; en quel tormentTerme : il n’a rien voullu
confesserTerme : , demandant humblement pardon.

Annotations

  1. Ajout au-dessus de la ligne.
  2. Ajout au-dessus de la ligne.
  3. Ajout au-dessus de la ligne avec un signe d’insertion.
  4. Correction à la hauteur de la ligne, remplace : quelque.
  1. Gemeint ist Hans Rudolf VonderweidPersonne : .
  2. Ce passage concerne le procès mené contre Jean JolionPersonne : . Voir SSRQ FR I/2/8 133.14-1.